Le cadeau de Noël puise ses sources dans l’Antiquité…
Les Romains célébraient leur dieu Saturne lors de la semaine du solstice d’hiver. Ces grandes fêtes, appelées Saturnales, étaient l’occasion de s’échanger de petits présents, d’organiser des banquets, d’accrocher du gui, du houx dans les maisons…dans l’espoir d’être protégé et d’avoir de bonnes récoltes l’année suivante.
Au 1° janvier, les Romains invoquaient les faveurs de la déesse Strenia. Etymologiquement, le mot « étrennes » viendrait de son nom et c’était l’occasion de s’offrir des petites douceurs, comme du miel, des figues, des dattes…
L’échange de présents est aussi un rappel de l’arrivée des Rois Mages et des cadeaux qu’ils offrirent à l’enfant Jésus : de l’or, de l’encens, de la myrrhe
A partir du XIIème siècle, Saint-Nicolas, protecteur des enfants, vient s’assurer que tout va bien et apporter, dans la nuit du 5 au 6 décembre, des friandises, du pain d’épices aux enfants sages.
Au XIXème siècle, les enfants recevaient une orange, signe de prospérité. C’était un fruit rare et cher.
Les simples friandises se transformeront en jouets au XXème siècle, avec l’arrivée de la société de consommation. En 1893, le Bon marché inaugure la première vitrine de Noël. Vers 1950, les Grands Magasins Parisiens, incitent, dans leurs vitrines et au travers de promotions, à acheter des jouets aux enfants pour le 25 décembre. Une nouvelle tradition se met en place.
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